Qualifié vol de nuit

  • 2 février 2020

Profitons de cette semaine de hautes pressions pour continuer mon aventure sur le vol de nuit. Cette fois-ci, je dois effectuer 5 atterrissages de nuit en solo, c’est-à-dire seul à bord !

Coup d’œil sur le carnet de route de l’appareil, il reste plus de 3 heures de carburant. Pas besoin de ravitailler ce soir ! J’effectue la visite prévol sous la supervision de mon instructeur. Nous nous installons à bord, j’entame ensuite la checklist. Avant de mettre en route, j’éteins ma lampe pour scanner visuellement les environs. Personne aux alentours, j’enclenche le démarreur. Message à la tour en demandant des tours de piste en 28. Essais moteur concluants, je m’annonce prêt au départ. Aligné sur le trait axial, je passe plein gaz pour décoller. À 700 pieds, je vire de 90° à droite pour m’établir en vent traversier. Vent arrière, étape de base puis finale. Je touche la piste et repars pour un autre tour en main gauche.

Au deuxième atterrissage, mon instructeur me demande de rejoindre le parking du club pour ensuite me laisser repartir seul. Derniers conseils et remarques de sa part, je referme la verrière pendant qu’il rejoint le club. Au point d’attente, après les essais moteurs, je reconfigure mon appareil pour le décollage. Je m’annonce “prêt au départ” pendant qu’un TB10 s’aligne plus loin sur la piste. Le contrôleur me demande s’il m’est possible d’effectuer un décollage immédiat, je réponds par l’affirmative. Mon premier décollage de nuit en solo a été plus rapide que prévu !

J’intègre le début de vent arrière tout en gardant un œil sur le TB10 qui a lui aussi décollé. Réchauffage carburateur sur chaud, pompe essence sur marche, puissance réglée sur 2000 TPM, j’attends que ma vitesse rejoigne l’arc blanc de l’anémomètre pour sortir le premier cran des volets. Étape de base, je réduis vers 1700 TPM pour obtenir un taux de descente de 400 pieds par minute. Je sors le dernier cran de volet en finale et vérifie que j’ai bien allumé mon phare. Je réduis la puissance en dépassant le seuil de piste et débute l’arrondi. Les pneus chuintent en touchant la piste, il ne me reste plus qu’à recommencer encore 4 fois ! Une heure plus tard, je parque l’avion sur le parking de l’aéroclub. Je fais dorénavant partie du club des pilotes de nuit !

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