Visite au musée de l'Air d'Angers

Pique-nique chargé dans la soute, log de navigation rédigé et dossier météo imprimé, il est temps de décoller vers l’aéroport d’Angers pour visiter le musée “Espace Air Passion”. Plus de 180 avions et maquettes se côtoient pour former un riche patrimoine aéronautique statique ou en état de vol. Partons à sa découverte !

En arrivant à l’aéroclub, je revérifie la météo, pour savoir si les conditions VFR seront maintenues jusque dans la soirée. Le départ s’effectuera sous les nuages à 1500 pieds, l’arrivée sur Angers se fera sous le soleil, le retour ne réservant pas de mauvaise surprise. Il est donc temps d’entamer la visite prévol ! Un petit coup de chiffon sur le pare-brise pour bien voir, mise en route de la caméra qui est fixée sur le hauban gauche de l’avion, on s’installe tous à bord.

Décollage piste 28 puis cap théorique sur Angers. Au bout d’une ou deux minutes, voyant Châteaubourg, je m’aperçois que j’ai mal réglé le conservateur de cap. Après l’avoir recalé, je reviens sur ma route qui ne devient qu’une longue ligne droite avec l’aéroport d’Angers qui se profile à l’horizon. Je contacte l’agent AFIS. Piste 26 en service, je m’intègre en vent arrière. Un Beechcraft effectue une arrivée IFR, j’entame un 360 de retardement pour le laisser atterrir. Finale, atterrissage et roulage jusqu’au parking. L’agent AFIS me propose de me garer derrière un TB20. On sort le pique-nique et je pars régler la taxe d’atterrissage. Déjeuner à l’ombre du musée en attendant son ouverture. Ça creuse les voyages !

Le musée regroupe des aéronefs qui ont plus ou moins marqué leurs époques mais aussi des moteurs, des prototypes, des maquettes et même une voiture à hélice ! Il est possible de monter dans deux appareils, un Fouga et un Broussard. Ce dernier a eu son dernier atterrissage mouvementé car l’hélice est pliée ! On retrouve aussi un Piper L4H qui a fait le D-Day, le planeur Fauvel AV-22 surnommé “la godasse” à cause de son fuselage…

Après 2 heures de visite, il est temps de penser à rentrer. Retour au parking et visite prévol. En effet, le commandant de bord doit effectuer cette visite prévol avant chaque départ. Rien de particulier, on monte à bord. Mise en route et message radio à l’agent AFIS pour rouler au point d’attente. Essais moteur concluants, je remonte la piste jusqu’au seuil. Mise en puissance, décollage et cap vers Rennes. Après une quarantaine de minutes la piste de Rennes est en vue. La tour de contrôle m’autorise en longue finale piste 28.

Comme le Cessna est équipé d’un ILS, j’entre la fréquence VHF dans le bloc radio pour obtenir ces indications sur le tableau de bord. Le principe est simple, une aiguille verticale pour savoir si on est dans l’axe de la piste et une aiguille horizontale qui indique si on est sur le plan. Quand les deux aiguilles forment une croix parfaite, l’avion est alors bien placé sur le plan de descente pour atterrir. Les légères turbulences en finale me font monter et descendre sur le plan, c’est bien visible sur l’ILS. Atterrissage et roulage jusqu’à la station essence pour refaire le plein. On range l’avion au hangar, cela a été une belle journée pleinement aéronautique !

Le site web du musée est disponible ici .