Étape gourmande à Cholet

  • 16 juillet 2019

Direction l’aérodrome de Cholet le Pontreau pour déjeuner au nouveau restaurant “Côté Piste”. Pas de difficulté particulière au niveau de la météo, si ce n’est que la chaleur estivale sera forte dans l’après-midi.

Arrivé à 10h00 à l’aéroclub, j’imprime le dossier météo, relativement peu fourni puisque toutes les stations indiquent CAVOK (“Ciel Autour de Vous OK” in french !😎). Pas de contrainte au niveau des NOTAM, direction le hangar pour entamer la visite prévol du Cessna. La visite terminée, on sort l’avion sur le parking et on s’installe à bord. Je contacte la tour qui m’autorise à rouler vers D10. Un DR400 est déjà au point d’attente suivi d’un Bombardier CRJ-1000 de HOP!, les embouteillages des départs en vacances version aéronautique ! Les essais moteur terminés, je m’annonce prêt au départ. C’est à ce moment que le nouvel hélicoptère du CHU de Rennes surgit dans mon champ de vision et vient se poser directement sur le parking commercial de l’aéroport.

L'hélicoptère du SAMU de Rennes
L’hélicoptère du SAMU de Rennes

L’hélicoptère posé, je m’aligne et décolle. Montée à 2000 pieds et direction Cholet. On survole la ville de Châteaubriant puis celle d’Ancenis avec la Loire quasi à sec. L’aérodrome de Cholet en vue, je contacte l’agent AFIS. Verticale puis intégration en vent arrière. La piste 03 est en service, on est donc obligé de survoler la ville lors de la finale. Atterrissage avec un léger vent de face, je viens ensuite me garer en face de la tour. Taxe d’atterrissage payée, il est temps de déjeuner !

Le restaurant est spacieux avec une vue imprenable sur la piste, on a d’ailleurs pu observer quelques atterrissages et décollages. C’est un nouveau chef qui a repris le restaurant. La carte est intéressante et variée. C’est une bonne étape aéronautique.

Le repas terminé, retour à l’avion. Installation, démarrage moteur et roulage jusqu’au point d’attente Alpha. Essais moteur concluants, je remonte la piste 03. Mise en puissance et décollage. Le retour s’effectue à 3000 pieds pour éviter les turbulences de l’après-midi. Au niveau de la ville d’Ancenis, le SIV de Nantes me contacte pour me demander de servir de relais car un aéronef a dépassé leur portée radio en volant trop bas. J’ai donc retransmis les informations pour qu’ils puissent clôturer la fréquence.

À notre altitude de vol, la visibilité est excellente Ancenis et Nantes dans le même champ de vision puis Châteaubriant et Rennes, soit environ 50 kilomètres. Retour sur St-Jacques, j’ai pu effectuer une très longue finale façon charter de retour des Caraïbes… car absence totale de trafic !

Petite page de culture aéronautique :

L’aérodrome porte le nom de Roland Garros avec une stèle érigée en son nom le long du taxiway. Il y a obtenu son brevet de pilote le 19 juillet 1910, le numéro 147.

109 ans plus loin, je pose avec “Miss Cessna” (c’est aussi une “Demoiselle” américaine…) avec un numéro de brevet un peu au-delà de 300 000 !


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