Vol d'entraînement - Partie 2

  • 13 juillet 2018

Dernier vol d’entraînement avant le HOP Tour. Cette fois-ci, ce sera une initiation au rallye aérien. Cela consiste à suivre précisément sa navigation, aussi bien en trajectoire qu’en temps. De plus, il faut regarder attentivement le paysage pour retrouver et replacer sur la carte les différentes photos fournies avant le vol. Plus évident à dire qu’à faire !

Les conditions météo sont excellentes, sauf des turbulences dues à la chaleur. Visite prévol puis installation à bord. Une passagère invitée prend aussi place, Emma, en stage mécanique à l’ACRIV dans le cadre de ses études d’ingénieure à l’ESTACA. Démarrage moteur, message radio à la tour avec nos intentions et nous roulons au point d’attente D10. Essais moteur concluants, nous décollons en direction du point E, qui marque le début du rallye aérien.

Pour mieux se repérer en vol, j’utilise une carte routière au 1/200 000. Le tracé est aussi reporté sur une carte aéronautique, seul document autorisé. Les turbulences rendent les tenues d’altitude et de cap légèrement plus difficiles. Je pense à bien recaler mon conservateur de cap, une erreur de quelques degrés est suffisante pour dévier de la trajectoire voulue.

Le rallye terminé, je reviens sur Rennes en utilisant le VOR. Il faut tourner la rose des caps du VOR jusqu’au moment où l’aiguille est verticale et en indication TO. Il suffit ensuite de suivre l’aiguille. Arrivé à la verticale de la piste, Michel, mon instructeur, me réduit les gaz pour entamer un exercice d’encadrement. Cela consiste à atterrir en laissant planer l’avion, comme lors d’une panne moteur par exemple.

Il faut approcher la vitesse de finesse max de l’avion (vitesse à laquelle il plane le plus loin) et s’éloigner de la piste, ni trop loin ni trop près, pour rejoindre l’angle 2 alpha (1/2 distance de plané). On converge ensuite vers la piste d’environ 30° pour conserver cet angle. Lorsqu’on atteint un angle de 45° par rapport à l’entrée de la piste, on vire pour se mettre dans l’axe. On sort alors à ce moment plus ou moins les volets, en fonction de l’estimée du point de touché.
Et si tout est correct, on se pose sur la piste ! La principale difficulté de cet exercice est de bien coordonner altitude et éloignement de la piste en finale, parce qu’en cas de panne moteur réelle, on pose l’avion avant ou après le point de touché (dans l’herbe ou dans les arbres !).

Trace GPS de l'encadrement, atterrissage moteur ralenti (simulation de panne)
Trace GPS de l’encadrement, atterrissage moteur ralenti (simulation de panne)

Bilan des vols d’entraînement pour le HOP Tour

Avec ces 3 heures de vol, j’ai pu affiner mes techniques de pilotage avec mes instructeurs. Au total, j’ai maintenant plus de 17 heures de vol sur ce type d’appareil. Je pense pouvoir aborder les épreuves du Tour avec une certaine sérénité.

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